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Lors des débats parlementaires sur la loi Macron, un amendement a été adopté par l'Assemblée nationale qui vise à obliger les investisseurs institutionnels à mentionner dans leur rapport annuel certains éléments extra-financiers. Cet amendement s'inscrit dans la continuité du Grenelle II et de la récente directive européenne. Il concerne au premier chef les dirigeants financiers. Il vise à établir une communication qui intègre des données non financières dans la communication des entreprises. Ce reporting intégré serait un outil de pilotage de l'entreprise dans une démarche d'intégration de l'ensemble des composantes, des problématiques et des parties prenantes de son activité (notamment ses impacts sociaux et environnementaux, l'ensemble de son écosystème, etc.). L'expression concrète de cette démarche est le rapport intégré, un outil de communication de l'entreprise auprès de ses investisseurs, de ses clients, de ses salariés et, plus globalement, de la collectivité, sur sa stratégie durable, "sustainable", selon l'expression anglo-saxonne. Cet article présente le point de vue des directeurs financiers, pour qui cette démarche ne peut être obligatoire, imposée, ou contrainte. Pour eux, il appartient aux organes de gouvernance de l'entreprise de s'y engager, de s'en saisir pour fédérer autour du projet commun de l'entreprise, pour dire sa valeur d'une manière nouvelle et sous une forme adaptée à chaque entreprise.
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INFORMATION EXTRA-FINANCIERE | REPORTING | RAPPORT ANNUEL | DIRECTEUR FINANCIER
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