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La consultation publique lancée par la Commission européenne jusqu'au 8 décembre 2010 sur son livre vert a suscité les réactions des cabinets indépendant mais pas encore des Big Four.
Lors de la consultation publique de son livre vert, destiné à renforcer le rôle de l'audit dans la prévention des crises, la Commission européenne a appelé à une réflexion " sans tabou ". Cette consultation a déjà suscité la réaction de cabinets indépendants ainsi que la FEE (Fédération des experts-comptables européens) qui a apporté son soutien à ce débat. Les big four (Deloitte, Ernst & Young, KPMG et PricewaterhouseCoopers) restent muets sur cette question mais ont constitué un groupe de travail au sein de la CNCC (Compagnie nationale des commissaires aux comptes). Pointés du doigt par la Commission européenne, les big four ont déjà essuyé des reproches dans les milieux bancaires, institutionnels et financiers. Patrick de Cambourg, président du cabinet Mazars précise que le co-commissariat améliore la gouvernance. Pour Jean-Louis Mullenbach, associé au cabinet Bellot, Mullenbach & Associés, la meilleure solution " consisterait à étendre le " joint audit " avec un big four et un cabinet non big four à toutes les sociétés cotées européennes ". En revanche, " ne pas imposer d'audit légal aux PME, comme le suggère la Commission, est une erreur. Un tel audit sécurise les banques, les actionnaires minoritaires et l'administration fiscale ". De son côté, Jeremy Newman, directeur général du réseau BDO, apprécie que la Commission européenne pose la question des " clauses réservées aux big four ".
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